Liste des oiseaux protégés de Guyane (Arrêté ministériel du 25/03/2015)
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samedi 23 janvier 2021
Merci aux validateurs
Sur Faune-Guyane, 37 validateurs veillent au quotidien à la qualité et à la fiabilité des données saisies. Avec l’ouverture de nouveaux groupes taxonomiques et la croissance exponentielle du nombre de données, la validation est plus que jamais la pierre angulaire indispensable à la robustesse de l’ensemble de la base.
En 2020, 3649 actions de vérification (en moyenne 10 par jour !) ont été effectuées par 31 validateurs. Cela va d’une simple demande de précision, de l’ajout d’un code nidification ou de la mention du comportement approprié, à la vérification de l’identification elle-même, voire à la détection d’erreurs manifestes. 1113 actions ont été clôturées après correction de la donnée.
Lors des extractions de données dans le cadre d’études spécifiques ou portant sur un site particulier, toutes les données marquées d’un point d’interrogation bleu (doute sur l’identification) sont exclues des analyses, tout comme les données invalidées. Afin de faciliter la tâche de validateurs et de limiter le nombre de données en attente de validation, merci de répondre rapidement aux demandes des validateurs.
Le temps nécessaire à la validation d’une donnée a été calculé par la LPO : il est en moyenne de 10 minutes par validation, depuis la consultation des données jusqu’à la clôture de l’action (validation ou invalidation de la donnée) en passant par les discussions entre validateurs et les échanges avec les observateurs. Les vérifications effectuées en 2020 sur Faune-Guyane représentent donc un total de 608 heures, soit (presque) l’équivalent d’un poste à mi-temps.
Faut-il rappeler que tout ce travail est fait bénévolement. Merci à tous les validateurs pour leur engagement et leur travail essentiel !
Olivier Claessens
posté par Olivier Claessens/gepog
samedi 16 janvier 2021
Oiseaux de France : c’est parti !
« Oiseaux de France », c’est le futur Atlas des oiseaux de France métropolitaine et d’Outre-mer, porté par la LPO. Le GEPOG et Faune-Guyane sont pleinement impliqués dans ce projet qui s’étalera sur 4 années, jusqu’en 2024.
Si en métropole l’enquête démarrera officiellement au printemps, avec la saison de reproduction, en Guyane elle débute maintenant :
Dès à présent, vous pouvez contribuer au projet ODF. Comment faire ?
Toutes les observations sont utiles ! Quel que soit l’endroit et quelle que soit la méthode déployée, elles permettront au minimum de compléter les cartes de présence des espèces. Cependant vous pouvez facilement faire plus encore pour répondre aux objectifs de l’atlas.
Diversifiez vos lieux d’observation. C’est certain : à l’issue des quatre années d’enquête, et quels que soient nos efforts, il restera des trous dans la couverture du territoire. Mais même sur la bande côtière, le long des routes et près de chez nous, il y a des endroits où personne ne s’est encore jamais arrêté pour voir quels oiseaux s’y trouvent. Ces lacunes peuvent facilement et doivent être comblées, pour préciser la répartition des espèces à toutes les échelles et (qui sait ?) pour peut-être y faire des découvertes inattendues.
Localisez précisément chaque observation. A quelques mètres près, une donnée pourra se situer dans une maille, ou dans la maille voisine. Plus important encore, la localisation précise permettra de préciser l’habitat de l’oiseau, et évitera les incohérences entre l’espèce observée et le lieu où elle est signalée. Enfin, la localisation précise permettra dans certains cas de mesurer les distances entre les couples ou nids de la même espèce, et donc de calculer sa densité locale.
N’oubliez pas le code nidification. C’est lui qui permettra de dire, à la lecture de l’atlas, si l’espèce est nicheuse certaine, probable ou possible sur une maille donnée. L’objectif est d’obtenir le plus grand nombre d’indices de nidification certaine, sur le plus grand nombre de mailles. D’autre part, nos connaissances de la biologie des oiseaux souffrent encore de très nombreuses lacunes. Toute observation relative à la nidification est précieuse, en Guyane plus qu’ailleurs !
Faites des listes. La saisie par « liste complète » est la seule qui garantisse que tous les oiseaux vus et identifiés ont bien été notés. Elle permet donc des analyses quantitatives (abondances, phénologie) que les observations isolées ne permettent pas. La saisie par liste est grandement facilitée par l’utilisation de l’application mobile NaturaList.
Saisissez toutes vos observations sur Faune-Guyane. Qu’elles soient sous forme de listes ou isolées, que vous soyez capable d’identifier toutes les espèces ou une seule, chaque donnée compte !
En résumé :
Sortez des sentiers battus, en privilégiant de nouveaux sites d’observation (même près de chez vous).
Privilégiez la localisation précise pour chaque observation. Evitez la saisie d’observations au lieu-dit, choisissez toujours la saisie d’observations précises en pointant sur la carte.
N’oubliez pas le code nidification.
Signalez toutes vos observations sur Faune-Guyane, en privilégiant autant que possible la saisie par « liste complète », même si vous ne reconnaissez que quelques espèces.
Le défi est grand, ses difficultés sont connues et bien mesurées, mais nous avons les moyens de le relever avec la participation de tous. N’hésitez plus à apporter votre pierre à cet atlas des oiseaux de Guyane !
Olivier Claessens
Coordinateur de Faune-Guyane et du projet ODF pour la Guyane
Répartition connue du Moqueur des savanes (Mimus gilvus) en Guyane. Données Faune-Guyane 1980-2019.
L’année 2020 aura été une année faste pour Faune-Guyane. Les circonstances si particulières qui ont pendant plusieurs mois perturbé nos vies et nos activités naturalistes n’ont pas été un frein pour Faune-Guyane. Au contraire ! Retour sur les chiffres clés et les évènements de 2020.
En mars, le confinement mettait un brutal coup d’arrêt aux sorties sur le terrain, excepté dans un rayon restreint autour de nos habitations. Loin de s’en trouver ralentie, l’observation de la nature a au contraire été stimulée par cette situation inédite (voir l’actualité du 16/05/2020) ! L’opération ACasa (« Confinés mais aux aguets ») n’a peut-être pas trouvé ici l’écho qu’elle a eu en métropole, mais elle a tout de même permis de collecter près de 6000 données ornithologiques, dont les deux tiers sous forme de listes complètes. De nouveaux observateurs et contributeurs actifs se sont révélés à cette occasion.
A la fin de l’année, on dénombrait 1267 comptes d’utilisateurs, dont 177 nouveaux inscrits en 2020.
2020 a vu l’arrivée de trois nouveaux groupes taxonomiques sur Faune-Guyane : les mantes, les escargots et les scorpions (voir l’actualité du 31 octobre), portant à 12 le nombre de groupes disponibles à la saisie.
Le bilan des observations saisies sur Faune-Guyane est exceptionnel : pour la première fois, on dépasse le cap symbolique des 100 000 données par an : 578 contributeurs actifs ont fourni en tout 114 734 données, soit un bond de 36 % par rapport à l’année passée ! C’est même mieux qu’en 2015, année d’importation des archives du GEPOG. Après une baisse « accidentelle » en 2019, les oiseaux affichent une progression spectaculaire avec plus de 100 000 données. Les odonates s'illustrent également avec plus de 3000 données saisies, soit 1000 de plus qu’en 2019.
Nombre de données saisies par groupe :
D’autres statistiques et représentations peuvent être consultées à partir du menu de gauche, rubrique Actu, aide, stats / Statistiques d’utilisation.
Enfin, 65 actualités, plus d’une par semaine, vous ont été proposées sur ce site.
En ce début d’année, le Comité de pilotage et tous les validateurs de Faune-Guyane vous remercient pour vos précieuses contributions et vous souhaitent une année 2021 tout aussi intense et riche en observations naturalistes !
Olivier Claessens
posté par Olivier Claessens/gepog
samedi 2 janvier 2021
La photo du mois de décembre
Avec un tel pelage, on pourrait penser que les Diclidurussont parfaitement adaptés pour vivre dans des contrées enneigées… Il n’en est rien. Ces chauves-souris sont présentes uniquement dans les régions tropicales d’Amérique du Sud. Elles sont strictement insectivores et chassent la plupart du temps à grande hauteur. Elles ont comme particularités morphologiques d’être entièrement blanches et d’avoir des ailes translucides avec les avant-bras roses.
Il existe en Guyane au moins deux espèces, différenciées par leur taille. La plus grande est Diclidurus ingens (13 gr) et la plus petite Diclidurus scutatus (10 gr). On peut voir cette dernière voler autour des grands lampadaires des villes ou villages, parfois même autour des projecteurs des terrains de sport ou elles chassent les insectes attirés par la lumière. Il est exceptionnel de les voir posées, car leurs gîtes sont probablement haut en canopée.
Nous savons peu de choses concernant leur biologie en raison de la difficulté d’étudier les chiroptères de canopée. Cette photo d’Elodie Courtois est l’un des très rares documents provenant de Guyane nous permettant d’apprécier son physique particulier et sa somptueuse blancheur.
Le Comité d’Homologation de Guyane (CHG) s’est réuni le 12 décembre comme il le fait chaque année. Nous partageons ici les principales décisions qui sont intervenues à cette occasion.
Rappel du rôle du CHG
Ce comité fondé en 2005 assure trois fonctions fondamentales pour l’ornithologie guyanaise :
Réviser, puis tenir à jour la liste des oiseaux de Guyane. Cette mise à jour se fait à partir des données homologuées pour l'inclusion de nouvelles espèces dans la liste, et par une veille taxonomique permanente pour ce qui est de la nomenclature et de la systématique. Pour rappel, le CHG suit la classification et la nomenclature scientifique et anglaise adoptées par le South American Classification Committee (SACC).
Contrôler et garantir la fiabilité des données d'espèces rares, occasionnelles ou nouvelles dans le département.
Définir la liste des espèces soumises à homologation. Cette liste est régulièrement discutée et actualisée en fonction de l’évolution des connaissances.
Ces actions permettent d’assurer une crédibilité dans le paysage ornithologique mondial.Rappelons que le CHG effectue ce travail bénévolement.
Composition du comité
Le comité est actuellement composé de 7 membres : Olivier TOSTAIN, Sylvain URIOT, Quentin URIOT, Vincent RUFRAY, Paul LENRUME, Olivier CLAESSENS et Hugo FOXONET qui vient de nous rejoindre. Serge SANTOJA, membre depuis 2013, a souhaité depuis un an s’écarter temporairement du CHG pour raisons personnelles ; selon ses possibilités il continue toutefois de participer aux discussions.
Olivier CLAESSENS, secrétaire depuis 2009, a décidé de céder cette fonction à Hugo FOXONET et Paul LENRUME à partir de 2021.
Nous tenons ici à le remercier infiniment pour le travail absolument considérable qu’il a effectué avec une grande qualité et un investissement total durant toutes ces années. Il reste membre de l’équipe et il continuera de gérer la Liste des Oiseaux de Guyane actualisée chaque année.
L’équipe n’est pas figée, elle évolue, ainsi des observateurs peuvent faire part de leur souhait d’intégrer le comité. Ces candidatures seront évaluées par le CHG.
Liste des espèces soumises à homologation
Trois espèces ne sont plus soumises à homologation : Bécassine géante (Gallinago undulata), Bécassine de Magellan (Gallinago paraguaiae) et Râle concolore (Amaurolimnas concolor). En effet, ces espèces sont signalées de plus en plus fréquemment, notamment grâce à la maîtrise des vocalisations par un nombre croissant d’observateurs. Cependant, toutes les données de ces espèces continueront à être contrôlées avec vigilance par le réseau de validateurs de Faune-Guyane qui pourra, le cas échéant, vous demander de préciser votre observation. Tout document (photo ou enregistrement) permettant d’étayer la donnée reste bienvenu pour faciliter sa validation.
Une espèce sera désormais soumise à homologation : Synallaxe ponctué (Cranioleuca gutturata). Ce passereau très rare selon nos connaissances actuelles et d’observation difficile peut aisément être confondu.
Ces changements s’appliquent dès le 1er janvier 2021.
Modification du fonctionnement du CHG et du processus d’homologation
Face à la masse de travail accrue ces dernières années, le CHG a pris du retard dans le processus d’homologation et tient ici à s’en excuser auprès des observateurs. Sachez cependant que toutes les données qui nous sont transmises sont précieusement conservées et seront examinées avec soin le moment venu. Les changements décidés dans le processus d’homologation qui sont détaillés ci-dessous visent à faciliter le travail du CHG, notamment du secrétaire, et doivent nous permettre de résorber le retard pris.
Pour les observateurs, la nouveauté est liée à la suppression de la fiche descriptive à envoyer au CHG pour les espèces soumises à homologation. La fiche descriptive s’appliquait aux données non documentées sur Faune-Guyane, c’est-à-dire sans photos présentant les critères diagnostics et/ou enregistrements sonores de qualité suffisante pour certifier l’identification.
Cette fiche sera désormais remplacée par l'ensemble des informations contenues dans la donnée sur Faune-Guyane. Ainsi, nous vous proposons de compléter au maximum la description directement dans le volet « Remarque » (ou « Remarque protégée ») de votre donnée sur Faune-Guyane. Ce fonctionnement simplifié ne dispense pas d’une certaine rigueur, ainsi certains détails de description demeurent essentiels en vue de l’évaluation de la donnée par le CHG.
Les éléments à indiquer en remarque sur FG :
Mentionner votre connaissance antérieure de l’espèce ou non.
Durée et distance de l’observation.
Mentionner le milieu naturel dans lequel évolue l’oiseau observé.
Description la plus complète possible en fonction de votre observation (taille, comportement, plumage, vocalisations…).
Expliquer pourquoi vous excluez avec certitude les espèces proches.
Si le CHG juge la description insuffisante, il vous demandera via Faune-Guyane de compléter votre remarque avant que celle-ci ne soit évaluée par le comité. Il est évidemment dans votre intérêt d’être le plus précis possible. Si vous n’apportez pas les compléments attendus, votre donnée risque de se voir invalidée faute d’élément permettant son évaluation. Suite au vote du CHG, si votre donnée est invalidée, vous recevrez un mail via Faune-Guyane et la donnée sera marquée d’un point rouge et d’une clé indiquant qu’elle n’est plus visible du public . Si elle est validée, vous verrez apparaître le pictogramme sur votre donnée.
Régulièrement, le comité se voit ainsi contraint de rejeter des données (alors que l’espèce proposée est probablement la bonne) car la description est insuffisante et ne permet pas d’exclure une espèce proche morphologiquement. Une donnée refusée n’a pas valeur de jugement envers l’observateur, mais c’est hélas une donnée perdue.
Dans certains cas, le CHG peut faire preuve de flexibilité. Par exemple, si l’oiseau (le même individu) a déjà été observé au même endroit au cours de la saison et a déjà fait l’objet d’une description ou de photos permettant son homologation ; ou si votre expérience de cette espèce est avérée par des données antérieures documentées et sur la même localité et que le doute sur l’identification peut être raisonnablement écarté : dans de tels cas, le CHG pourra se satisfaire d’une description plus sommaire.
Il s’agit de faire preuve de bon sens, d’adaptabilité et de pragmatisme. Cependant, ces cas doivent rester des exceptions. Afin d’éviter les dérives, il convient d’essayer de documenter au maximum les observations d’espèces soumises à homologation.
Merci d’avance pour votre coopération.
Nous sommes disponibles pour répondre à vos interrogations.
2021-2024 : c’est la période choisie par la LPO avec ses partenaires d’Outre-mer pour la réalisation d’un nouvel Atlas des oiseaux de France. Pour la première fois, cet atlas national englobera les départements et territoires d’Outre-mer. Un atlas en ligne, dynamique (mis à jour en continu) et interactif, qui concernera toutes les espèces : nicheuses, migratrices ou hivernantes sur le territoire. Avec au niveau national un triple objectif :
Actualiser les cartes de répartition des espèces, avec les indices de nidification.
Affiner les estimations des tailles de populations.
Estimer les tendances démographiques, en développant et en intégrant à l’atlas tous les suivis qui existent déjà tels que le STOC-EPS (Suivi des oiseaux communs) ou les suivis spécifiques.
Le GEPOG a décidé de s’associer à ce projet ambitieux. Dès le 1er janvier donc, vos observations seront automatiquement intégrées à ce futur atlas dénommé Oiseaux de France (ODF). Un site internet dédié (disponible à partir de mars 2021), créé par la LPO, connecté à Faune-Guyane, montrera en temps réel et tout au long de l’enquête la progression des prospections et les lacunes qui restent à combler.
Rassurez-vous : toutes vos observations antérieures à 2021 serviront aussi et permettront de compléter les cartes de répartition des espèces. Les objectifs et les méthodes préconisées seront bien sûr adaptés à la Guyane, nous y reviendrons.
Même si nous n’atteignons pas tous les objectifs fixés au niveau national, ce premier atlas de l’avifaune guyanaise constituera grâce à nos efforts collectifs un pas de géant dans la connaissance de notre avifaune et pour sa conservation. Prêts pour relever le défi ?
A vos jumelles ! Bonnes observations et bonne saisie sur Faune-Guyane.
Olivier Claessens
Coordinateur de Faune-Guyane et du projet ODF pour la Guyane
A propos des mantes et des escargots sur Faune-Guyane
"Depuis le 31 octobre 2020, toutes les mantes sont disponibles sur Faune-Guyane… Toutes ? non ! Car jusqu’à hier un certain nombre d’espèces résistaient encore et toujours au contributeur".
La raison en est que, dans notre hâte de voir ces insectes sur Faune-Guyane, nous avons ouvert ce groupe à la saisie alors que la liste d’espèces disponibles était incomplète. Et le nombre d’espèces manquantes était plus grand que prévu, de sorte que vous avez pu vous sentir frustré(e) de ne pas trouver dans la liste l’espèce pourtant dûment identifiée et d’être obligé(e) de la saisir en « mante indéterminée ».
Ce problème est désormais réglé : les espèces irréductibles ont été intégrées à la liste, et toutes les observations de « mante indéterminée » peuvent dès à présent être réattribuées à la bonne espèce.
Pour les escargots, le problème était inverse : par erreur et dans la précipitation, c’est l’intégralité des espèces d’escargots de France qui a été ouverte à la saisie ! Le valeureux contributeur avait de quoi se perdre… Il nous faut désormais refermer une à une toutes les espèces non guyanaises, sans nous tromper, une opération qui prendra quelques jours.
En attendant, ce groupe a été entièrement désactivé, mais il reste disponible sur demande expresse adressée à olivier.claessens@gepog.org. Il sera à nouveau ouvert à tous dès que la liste d’espèces aura été épurée.
Merci pour votre compréhension, et bonnes observations !
L’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) est un outil pour améliorer les connaissances sur la biodiversité d'un territoire. Il permet de s’approprier les enjeux de biodiversité et de construire ensemble des recommandations pour le développement du territoire. La commune de Mana se lance dans l'aventure, avec l'appui du GEPOG et de l’association Muntu Gwiyann. Le but étant de mieux connaître la biodiversité de Mana pour, à terme, concilier environnement et aménagement du territoire. Pour cela, des inventaires seront réalisés. Ils se concentreront essentiellement sur les poissons, les végétaux, la faune chassable et les oiseaux.
L'ABC de Mana se compose de deux grandes parties :
les inventaires scientifiques organisés lors de sessions intensives sur le terrain avec les naturalistes ;
les inventaires participatifs grâce à l’appui des habitants, associations et socio- professionnels.
Pour connaitre et suivre la biodiversité, la collecte d’informations implique de mobiliser un grand nombre d’observateurs (vous êtes partout, tout le temps) afin d’obtenir des résultats significatifs.
Alors n’hésitez pas à partager vos observations de la faune et de la flore sur la commune de Mana, par l’intermédiaire de Faune-Guyane !
La Guyane, territoire français d’Amazonie, abrite une faune herpétologique terrestre particulièrement diverse. Actuellement, 124 espèces d’amphibiens (dont 115 anoures et 9 gymnophiones) et 161 espèces de reptiles (44 lézards, 3 amphisbènes, 99 serpents, 11 tortues terrestres et 4 caïmans) y sont répertoriées.
L’arrêté ministériel du 19 novembre 2020 paru au Journal Officiel vient couronner quatre années de travail pour la protection des amphibiens et reptiles de Guyane française. Ce texte assure la protection intégrale de 24 espèces d’amphibiens et 32 espèces de reptiles (21 amphibiens et 23 reptiles protégés avec habitats ; 3 amphibiens et 9 reptiles sans leur habitat) ainsi que l'interdiction de commercialisation et d'exportation pour le reste des espèces. Un article a été consacré au cas de l’Iguane commun (Iguana iguana) qui reste chassable et commercialisable sur le territoire de la Guyane dans la limite des quotas et périodes de chasse imposés par l'arrêté préfectoral d'avril 2011.
Le texte intégral de l'arrêté ministériel peut aussi être téléchargé ci-contre, sous le menu Reptiles ou Amphibiens (au choix).
L'Anomaloglosse de Granville (Anomaloglossus degranvillei) est endémique de Guyane française et connue de seulement deux localités à ce jour. Cette espèce qui fréquente les petites criques forestières est désormais intégralement protégée avec son habitat (@ Maël Dewynter).
posté par Olivier Claessens/gepog
jeudi 3 décembre 2020
La photo du mois de novembre
C’est un amphibien parmi les plus étranges de Guyane, tant par sa morphologie originale et que par ses mœurs exclusivement fouisseuses, qui vous est présenté à travers le cliché de Quentin Uriot pour cette photo du mois.
Un temps considérée comme rarissime sur le territoire, la Grenouille taupe étoilée (Synapturanus sp. 1) serait surtout très difficile à contacter lors des phases d’inventaires sur le terrain. En effet, outre son mode de vie souterrain qui ne facilite pas les rencontres, sa saison de reproduction (et donc de chants des mâles) serait restreinte à une très courte période en amont de la vraie saison des pluies, un moment parfois délaissé par les herpétologues. Les connaissances sur cette espèce et les observations des naturalistes acquises ces dernières années confirment toutefois sa présence sur de nombreux secteurs à l’est et au sud du fleuve Approuague.
En novembre 2020, une mission d’expertise écologique menée sur les montagnes des Trois Pitons (Régina) a confirmé l’abondance et l’omniprésence des Synapturanus dont les chants caractéristiques ont été entendus dans la totalité des zones forestières parcourues.
GEPOG : 431 route d'Attila Cabassou, 97354 Rémire-Montjoly / 05.94.29.46.96 / association@gepog.org
«VisioNature est un outil développé avec la collaboration du réseau LPO. Grâce aux technologies Internet, débutants, amateurs et professionnels naturalistes peuvent partager en temps réel leur découverte et ainsi améliorer la connaissance et la protection de la faune»