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mercredi 13 février 2019
Vigie-Nature : de la science crédible
Les contributions aux bases de données en ligne telles que Faune-Guyane constituent l’expression la plus simple et le premier pas des « sciences participatives ». Ces sciences qui font appel au grand public connaissent un essor sans précédent, surtout dans les domaines naturalistes avec le programme Vigie-Nature porté par le Muséum National d’Histoire Naturelle. De nombreuses publications de haut niveau en sont issues, et les critiques et le scepticisme qu’elles suscitaient à leurs débuts n’ont plus lieu d’être. Explications sur le site de Vigie-Nature.
Et en Guyane ?
Les presque 600 000 données naturalistes rassemblées grâce à vous dans Faune-Guyane sont déjà régulièrement utilisées dans des études visant à mieux connaître ou mieux protéger la faune et les milieux naturels guyanais : études d’impact, Listes rouges, articles scientifiques ou chapitres d’ouvrages portant sur des espèces particulières…
Les premières analyses globales et systématiques, sous forme de cartes de répartition qui seront régulièrement mises à jour, vous ont été présentées récemment pour les reptiles et amphibiens, et le seront bientôt pour les autres groupes.
Et des enquêtes faisant appel aux observations d’un large public sont en projet…
Les observations et photos publiées sur Faune-Guyane contribuent au recensement et au suivi individuel de cette espèce menacée.
posté par Olivier Claessens/gepog
vendredi 8 février 2019
Répartition des Amphibiens et des Reptiles de Guyane
En juillet 2013, la base de données Faune-Guyane a ouvert à la saisie les Amphibiens et les Reptiles. Ces 5 dernières années, vous avez été plus de 200 à contribuer à bâtir cette base qui comptait 28.340 données le 31 décembre 2018 !
Nous sommes donc heureux de vous transmettre ce premier bilan cartographique de l’état des connaissances sur la répartition des Amphibiens et des Reptiles de Guyane. Nous allons progressivement intégrer des données plus anciennes (issues notamment d’inventaires scientifiques menés dans les espaces protégés) afin que la base Faune-Guyane devienne un outil de veille sur l’état de conservation des populations d’Amphibiens et Reptiles de Guyane. Notre objectif est d'actualiser chaque année ce bilan.
Merci encore à tous (chaque contributeur est cité dans ce document) et à vos frontales !!
Le 30 septembre dernier, une Buse à queue blanche (Geranoaetus albicaudatus) juvénile, trouvée à Saül par les agents du Parc Amazonien, était transférée au centre de sauvegarde SOS Faune Sauvage qui est hébergé par le Zoo de Guyane. Après 4 mois de soins, de rééducation et de réhabilitation, elle a pu être relâchée le 31 janvier dans les savanes de Wayabo. Un site idéalement favorable à ce rapace menacé en Guyane (catégorie EN), lié aux savanes naturelles.
Malgré des conditions météo difficiles, la buse a fini par prendre son envol sous les attaques en règle d’un couple de Tyrans mélancoliques : l’apprentissage des dures conditions de la liberté !
Bien qu’il eût été utile et instructif de suivre ses déplacements après sa remise en liberté, l’oiseau n’a pas pu être bagué ni équipé d’une balise. Souhaitons que ce soit le cas si l’occasion se représente.
Peu après et à un kilomètre de là, un autre individu lui aussi immature mais un peu plus âgé a été observé dans les pâturages de Wayabo.
Si vous avez la chance de rencontrer au cours des prochaines semaines une Buse à queue blanche dans le secteur, il sera utile de bien regarder et préciser en remarque dans votre observation l’état et le dessin de la queue : l’oiseau relâché, âgé d’un an, était en pleine mue des rectrices encore juvéniles (finement barrées), tandis que l’autre présentait déjà une queue bicolore en parfait état.
La définition classique d’une espèce passe par son isolement reproductif, c’est-à-dire qu’elle ne peut se reproduire avec une autre dans des conditions normales. Il arrive cependant que deux espèces suffisamment proches génétiquement s’hybrident : leur descendance, si elle est viable, est théoriquement stérile. De tels individus hybrides restent rares dans la nature. Leur découverte suscite toujours l’intérêt et est parfois source de confusion : s’agit-il réellement d’un hybride ? D’un individu au plumage atypique ? Voire d’une espèce inconnue ?
Le tangara photographié à la mangeoire par Grégory Cantaloube présente manifestement un aspect mixte de Tangara évêque et de Tangara des palmiers. Ce n’est pas un cas isolé : d’autres individus au plumage « intermédiaire » ont déjà été signalés, à Guatemala en 2011 (photos M. Giraud-Audine), à Cayenne en 2011 (capture par V. Pelletier / ornithoguyane), ainsi qu’en 2014 et 2017 où l’oiseau en question élevait une nichée, contredisant la théorie énoncée plus haut si l’hypothèse d’un hybride était juste.
Quelques cas ont également été reportés dans d’autres pays, soulevant à chaque fois les mêmes interrogations. Un beau sujet pour une étude…
Depuis 15 ans, François Catzeflis analyse les pelotes de réjection de rapaces nocturnes que lui envoient des ornithologues de Guyane. La carte ci-dessous montre les localités de provenance de ces pelotes. Les résultats de ces analyses ont été régulièrement diffusés sur le forum ornithoguyane et nous nous en sommes fait l’écho dans ces actualités à plusieurs reprises.
A ce jour, plus de 1600 proies ont été identifiées, et une synthèse est envisagée pour compléter et renforcer la publication de Baglan & Catzeflis (2016). Une bonne occasion de rappeler l’intérêt de collecter ces pelotes et de les transmettre à François (éventuellement par notre intermédiaire) : elles permettent non seulement de mieux connaître le régime alimentaire de nos rapaces nocturnes et ses variations géographiques, mais aussi d’étudier les communautés de petits mammifères. Il est encore temps d’y contribuer !
UN GRAND MERCI à tous ceux qui ont collecté et préservé ce précieux matériel !
Le 31 décembre 2018, Faune-Guyane rassemblait 558 720 données, dont :
501621 observations d’oiseaux,
15875 observations d’amphibiens,
13285 observations de mammifères terrestres,
11934 observations de reptiles,
10725 observations de chiroptères,
2923 observations d’odonates,
1491 observations de poissons
723 observations de mammifères marins,
et 221 observation s de phasmes (nouveau groupe taxonomique ouvert à la saisie en cours d’année).
Le cap des 500 000 données avait été allègrement franchi le 1er mai 2018.
En un an, presque 93 500 données ont été saisies, soit une progression de 20 %.
On dénombrait 933 observateurs inscrits, dont 85 nouveaux en 2018 : bienvenue à eux, et bravo à tous pour vos contributions essentielles pour la connaissance et la protection de la faune guyanaise !
Toute l’équipe de Faune-Guyane (administrateurs, validateurs et associations partenaires)
vous souhaite une année 2019 riche en observations, en découvertes et en émotions naturalistes !
En Guyane, les observations de myrmidon (Cyclopes didactylus) sont essentiellement rapportées sur le nord, mais probablement du fait du biais d’observation, cette espèce étant quasiment impossible à voir en forêt. Son écologie n’est pas connue, mais il semble que le myrmidon puisse persister en forêt isolée ou dégradée, où sont faites la plupart des observations. L’observation de Vincent Premel au Rorota en est un exemple. Elle n’est que la 10ème signalée dans Faune-Guyane.
Un important travail de taxonomie a été réalisé récemment. Sur la base de données génétiques, de morphométrie du crâne, de coloration, et de structure du pelage, 7 espèces seraient finalement proposées, pour une seule actuellement. Dans la région des Guyanes, le nom de Cyclopes didactylus est gardé, l’espèce présente ici se distribuant essentiellement au nord de l’Amazone, de l’Amapa au Venezuela, sur les berges sud de l’Amazone dans les états du Para, du Maranhão et du Piaui, et une population disjointe dans les forêts atlantiques de l’extrême Nord-Ouest brésilien.
Pour vos étrennes, offrez-vous NaturaList ! (y compris pour iPhone !)
L’application mobile NaturaListpermet de saisir ses observations sur le terrain et de les reverser dans Faune-Guyane d’un simple clic, au retour chez soi.
Plus besoin de vous préoccuper du choix du lieu-dit ou de votre localisation précise : c’est le GPS du téléphone qui enregistre votre position (si vous êtes loin de l’animal observé ou entendu, il peut être utile de revenir sur la donnée dans Faune-Guyane pour préciser sa position). Seule difficulté : l’application ne dispose pas encore, en Guyane, de cartes précises. Il faut donc penser à réactualiser la position géographique avant chaque nouvelle saisie, pour éviter un décalage involontaire du pointeur.
NaturaList facilite grandement la saisie de listes, tout en conservant la localisation précise.
NaturaList permet aussi de signaler un animal mort, de prendre et d’ajouter une photo, un code atlas, ou de protéger la donnée.
NaturaList n’est officiellement disponible que pour Androïd. Pour des raisons obscures, Apple a jusqu’à présent refusé sa diffusion pour ses appareils.
Bonne nouvelle pour les possesseurs d’un iPone ou d’un iPad : une version bêta de NaturaList pour IOS est disponible sur demande. Cette version en phase de test depuis plus d’un an n’a rencontré aucun problème, elle est donc parfaitement fonctionnelle.
Si vous souhaitez faire partie des heureux « testeurs » et profiter pleinement des services de l’appli NaturaList sur votre iPhone, signalez-vous à olivier.claessens@gepog.org. Un lien de téléchargement vous sera communiqué.
Bonnes observations !
Olivier Claessens
posté par Olivier Claessens/gepog
samedi 22 décembre 2018
Les rongeurs invasifs en Guyane
François Catzéflis vient de publier une mise à jour sur la présence des rongeurs invasifs en Guyane : souris grise (Mus musculus), Rat noir (Rattus rattus) et Rat surmulot (Rattus norvegicus). Les deux premières espèces ont été introduites involontairement par les premiers européens lors de la conquête de l’Amérique du Sud ; la dernière plus récemment, probablement au 18ème siècle.
Trois sources principales d’information ont été utilisées : (1) les collections scientifiques ; (2) les restes contenus dans des pelotes de réjection de chouettes ; et (3) les observations directes étayées, notamment celles extraites de Faune-Guyane. L’auteur a pu ainsi rassembler 184 données, provenant de 31 localités.
Le Rat noir (92 données, 17 localités) et la Souris grise (83 données, 18 localités) sont les plus répandus. Le Rat surmulot est plus rare (9 données, 3 localités). La Souris grise est la seule espèce trouvée dans des localités isolées de l’intérieur telles que les bâtiments de Petit Saut, un camp d’orpaillage au nord de Saül et Saül lui-même. Les trois espèces ont été trouvées ensemble seulement à Sinnamary et à Cayenne.
Enfin, ces espèces introduites cohabitent avec des rongeurs indigènes dans au moins 4 localités (Awala-Yalimapo, Angoulême, Cacao, Kaw).
Cet article peut être téléchargé en suivant le lien ci-dessous.
Les données de Faune-Guyane peuvent être utilisées pour de multiples analyses : répartition globale des espèces, espèces présentes sur une localité, habitat utilisé par l’espèce… trois exemples de questions qui font appel à la localisation de l’observation.
Pour rappel, plusieurs modes de saisie d’une observation vous sont proposés : sur le lieu-dit, par localisation précise, ou par saisie d’une liste complète. Nous avons déjà eu l’occasion d’insister sur la préférence à accorder aux deux dernières options :
1°) la liste complète offre des possibilités d’analyse statistique que les autres modes de saisie ne permettent pas ;
2°) la localisation précise, à partir des coordonnées ou par pointage sur la carte, garantit que l’observation a été située correctement. Bien sûr, certaines observations ne nécessitent pas une localisation très précise : un oiseau qui survole une zone à grande hauteur en se déplaçant sur une grande distance n’est pas à quelques centaines de mètres près. Mais en général, la précision est toujours meilleure que l’approximation. La saisie d’une liste n’empêche pas de localiser chaque observation précisément.
Il est absolument recommandé d’éviter le choix du lieu-dit en se fiant uniquement à son nom, car certains noms de lieux-dits peuvent prêter à confusion, et plusieurs lieux-dits éventuellement situés sur des communes différentes (ou pas) peuvent porter le même nom, malgré l’attention des administrateurs. Même si vous ne pouvez pas situer votre observation précisément, choisissiez l’option « observation précise » de manière à ouvrir la carte pour vous assurer que vous avez sélectionné le bon lieu-dit. Il est alors possible d’en changer par un simple clic sur la carte.
Il faut aussi éviter le choix d’un lieu-dit trop général : par exemple « piste de Saint-Elie », ou « Guatemala », qui recouvre une grande zone géographique et renseigne mal sur la localisation de l’observation.
Par exemple, dans le cas d’une étude d’impact ou d’un plan d’aménagement forestier, on extrait les données utiles sur la base de leurs coordonnées géographiques. Si l’observation est mal située, on peut ainsi retenir des données non pertinentes (espèces notées sur le site mais en réalité observées en dehors de la zone d’étude, habitat non conforme) ou oublier des données importantes qui auraient dû être situées sur la zone. Ces erreurs sont préjudiciables à la qualité de l’analyse, obligent les validateurs et les personnes chargées de l’extraction et de l’analyse à un travail considérable de vérification, et rendent malheureusement les études moins pertinentes qu’elles pourraient l’être.
La précision et la qualité de vos observations font la richesse de Faune-Guyane : merci de ne pas l’oublier !
Bonnes observations !
Olivier Claessens
posté par Olivier Claessens/gepog
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nbre : 313
GEPOG : 431 route d'Attila Cabassou, 97354 Rémire-Montjoly / 05.94.29.46.96 / association@gepog.org
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